Bien consoler : "ne fais pas le malin" ou duzi-duzi ?
Colère, tristesse, douleur, désespoir - les moments où les enfants ont besoin de réconfort sont nombreux. Et comme tout cela n'est pas aussi banal qu'on le pense au premier abord, voici les principaux conseils pour apporter du réconfort.
Le mot consolation signifie, de par son origine, encourager ou consolider. Et il est important que les parents se rappellent toujours ce que cela signifie pour un enfant d'être consolé. Cela signifie que l'enfant est consolidé et encouragé à supporter ou à endurer certaines choses dans la vie à l'avenir.
Un point dont il faut tenir compte pour bien consoler l'enfant est son individualité. Le seuil de douleur, par exemple, est extrêmement variable. Une écorchure justifie chez un enfant un véritable réconfort et quelques minutes dans les bras, alors qu'il suffit à un autre enfant de souffler brièvement et c'est bon. Il est donc important de se poser les questions suivantes : comment mon enfant est-il structuré ? De quoi a-t-il besoin en ce moment ?
Il s'agit toujours d'un exercice d'équilibre entre consoler et dorloter de manière adéquate, mais les parents et l'enfant doivent simplement le découvrir ensemble.
Les phrases telles que "Oh, ça ne fait pas mal du tout", "Un Indien ne connaît pas la douleur" ou "Les garçons ne pleurent pas" sont absolument à proscrire. C'est une expression d'un autre âge qui ne devrait pas être prononcée - et qui était déjà fausse auparavant, bien sûr.
Ce qui arrive aussi souvent et devrait être pris en compte : Lorsqu'un enfant est désespéré, qu'il se sent en détresse parce qu'il a fait quelque chose contre lequel ses parents l'avaient mis en garde ou dont ils savaient déjà qu'il ne réussirait pas - il faut malgré tout faire preuve d'une émotion et d'une affection adéquates pour le consoler. Les slogans intelligents du type "C'est ce qui arrive quand on n'écoute pas" ou "Je te l'avais bien dit" ne sont vraiment d'aucune aide.
Lorsque les enfants sont désespérés parce que quelque chose n'a pas marché, ils savent généralement très bien eux-mêmes que ce qu'ils ont fait n'était pas si bon et qu'ils auraient peut-être mieux fait d'écouter leurs parents. Au moment précis du désespoir, ils n'ont donc pas du tout besoin d'un tel message. Ce dont ils ont besoin, c'est du soutien et du réconfort de leurs parents. Cela les renforce, les encourage et les rend plus forts pour la vie.
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